mardi 4 décembre 2007

Le desert sans buggy...

... C'est Nul!!! Y a du vent, du bon vent meme, un sol pas trop mauvais mais on a pas les betes... aaaahhhh, plus que jamais nos buggys nous manquent, tous les elements nous y font penser. On se trouve une autre monture, moins excitante, moins confortable mais a l'allure plutot sympa : C'est parti pour 2 jours/1 nuit de camel safari avec notre pote J-F, 1 chamelier et 1 cuistot. Au programme : 20 km de chameau par jour, decouvertes des villages berberes et nuit a la belle etoile dans les dunes du "Hig Desert".





Mouais... grosse plaisanterie, on aura fait a peine 1 heure de chameau par jour, les gars s'arretent tout le temps pour boire le the, manger et dormir par terre... pendant que les chameaux se barrent a perpetLand. Et finalement on s'arrete pour la soiree sur 1 dune de sable a 1 heure de marche du village de depart. On aura meme pas vu un seul village.




Le chameau fait tellement mal au cul qu'on ne se plaint pas et puis J-F, la glande, ca lui convient plus que bien ;o). Pour la soiree, le chamelier, rejoint par un berger sorti de nul part completement fou, se reveille et celle-ci sera plutot delirante : phrases en boucles, dialogues de sourd, incomprehension totale et heureusement fous rires.



La nuit est geniale : s'endormir sous les etoiles, sans un bruit (miracle) et se faire reveiller par le lever du soleil... le pied.



Le lendemain le chamelier et le berger nous cassent les couilles a nous expliquer, avec leur 3 mots d'anglais, qu'on doit leur offrir notre montre, lampe de poche, veste ou T-Shirt. On abrege le delire (on est pas bien loin de toute facon).


Bye bye J-F

Au final un delire, une fois de plus, contraste : des fous rires incessants avec des gars enervants, un endroit reposant et magnifique d'ou on sort epuise. On rentre a Jaisalmer creve... et c'est pas les Indiens s'engueulant toute la nuit a cote de notre chambre qui arrangeront les choses. Notre vol pour Shanghai se rapproche, plus que 2 jours a tenir chez les fous... premier voyage de notre vie ou on sera content de se barrer.

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