dimanche 18 novembre 2007

Varanasi (Benares), l'une des villes les plus saintes d'Inde

Varanasi est au coeur de l'univers Hindou. Elle borde le Gange, qui bien plus qu'un fleuve est la deesse Ganga descendue du ciel pour sauver l'humanite.
La ville voit se cotoyer sur ses gats les rites les plus intimes de la vie et de la mort.
Le "comble du bonheur" pour un hindou est d'avoir sa crémation à Varanasi. Plusieurs gats y sont dedies... les buchers de cremation brulent en permanence.

A l'aube, nous partons en barque a la decouverte du Gange. C'est absolument grandiose : Le soleil se leve doucement, illuminant ainsi les gats changeant progressivement de teinte et nous devoilant petit a petit l'activite au bord du Gange : ablutions matinales, priere, toilette quotidienne, lessive, cremations... Le fleuve est autant un lieu de vie que de devotion. On resent d'ailleurs comme une gene, d'assister ainsi a leur intimite mais ca ne semble en rien les troubler ni les deranger.






On continue l'apres midi a longer les gats mais a pieds cette fois-ci... On a de la chance, c'est 'festival time", on se retrouve au milieu de milliers de fideles et pelerins se baignant dans l'eau sacree au rythme des rituels et offrandes. Etonnament on ne se sent pas opresse. C'est dailleurs etrange, une telle serennite dans une telle foule. On reste longtemps la a s'impregner et a profiter de cette atmosphere absolument magique ! Notre ressenti est difficile a exprimer, c'est quelque chose qu'il faut vivre.


A tout cela vient s'ajouter la beaute des 1001 couleurs de saris chatoyants des femmes, un vrai regal pour les yeux.On ne se lasse pas de cette athmosphere envoutante et exceptionnelle.






Mais Varanasi c'est aussi par moment (comme partout en Inde d'ailleurs), les solicitations intempestives et incessantes, des dialogues de sourds qui se repetent encore et encore et encore... telle une boucle sans fin (un peu l'idee qu'on se faisait de l'enfer), des odeurs insupportables, des gamins qui chient devant nous. En bref, des ambiances glauques et malsaines dignes d'une BD d'Adamov.

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