Les vaches sont sacrees en Inde... tout le monde le sait. On ne les tue pas, on ne les mange pas... Et bien heureusement car ce sont les poubelles de l'Inde.
Elles passent le plus clair de leur temps a ruminer les ordures menageres; et comme il y en a partout, on les retrouve dans tous les endroits imaginables : la rue, les embouteillages, les rails de train au milieu de la gare... et meme dans les maisons.
vendredi 30 novembre 2007
jeudi 29 novembre 2007
Jodhpur la bleue
On y tombe malade tous les 2, nos sinus n'ont pas l'habitude d'encaisser autant de poussiere et de pollution et depuis notre arrivee en Inde, on deguste bien. Jodhpur n'est pas l'endroit ideal pour tomber malade. On en est reduit a se deplacer avec un masque sur la tronche... Dur dur. On essaye de relativiser et surtout de se reposer. Mais comment se reposer quand ca gueule et klaxonne partout autant le jour que la nuit. Y a plus qu'a mordre sur sa chic... On se prend une belle chambre ou l'on reste cloue 3 jours.
Le 3eme jour on trouve la force pour visiter le fort, on est epuise mais ca en valait la peine : C'est beau, interessant, la vue sur la ville bleue est magnifique mais plus que tout on apprecie le calme.
Le 4eme jour, on se reveille un peu mieux, c'est decide, Jaisalmer n'est qu'a 6 h de bus, on se casse...
Le 3eme jour on trouve la force pour visiter le fort, on est epuise mais ca en valait la peine : C'est beau, interessant, la vue sur la ville bleue est magnifique mais plus que tout on apprecie le calme.
Le 4eme jour, on se reveille un peu mieux, c'est decide, Jaisalmer n'est qu'a 6 h de bus, on se casse...
lundi 26 novembre 2007
Miam Miam
Alors, on ne peut parler de l'inde sans parler de sa succulente cuisine, ses delicieux chapatis, nan, thalis, veg. curry, riz biryani... sans oublier le tchai. On en raffole tellement qu'on prend des cours de cuisine, he oui, ainsi on vous ramenera un peu d'Inde a Bxl ;o). On a meme des idees d'accompagnements barbecues pour les copains de la plage...
Udaipur la Blanche
Pas grand choses a dire sur cette petite ville relativement calme et a l'allure plutot prospere. La ville entoure un beau lac borde de palaces, de restaurants plutot chics et de quelques gats. Les habitants sont gentils et on nous fout une paix royale. C'est beau, presque calme, presque propre... Les soirees au bord du lac illumine sont romantiques... Il y a meme une petite ambiance de Venise. On assistera au feu d'artifice le plus fou qu'on ait vu... magnifique mais d'une demesure et d'un manque de finesse nous rapellant qu'on etait en Inde.
dimanche 25 novembre 2007
Pushkar la mystique
Assurement un de nos coups de coeur... Village paisible a l'air pur borde d'un lac sacre. Quel bonheur...
Mais devinez quoi?? C'est "festival times". Decidement on les collectionne. Cette fois-ci, c'est "Camel Fair", LE festival a ne pas manquer. Les Indiens arrivent de tout le pays pour assister a l'evenement. Des corteges de caravanes, chameaux et chameliers venus des 4 coins du Rajasthan debarquent... Le delire petit village tranquille, c'est loupe. Au total, ils attendent 500 000 chameaux... On en a plutot vu entre 500 et 1000 mais c'etait deja impressionnant. Pour l'occasion ils deguisent les chameaux, les vendent, les achetent, les echangent... Tout cela dans un desert a 1km de la ville.
Il y a aussi une foire dans le desert... ils rassemblent 3 ou 4 grandes roues pourries qui n'auraient pas passe l'homologation il y a un demi siecle en Occident et les font tourner a toute vitesse.
Il y a egalement une foire au monstre. Des organisations ramenent les plus amoches et deformes des 4 coins de l'Inde et les lachent au milieu de la ville moyennant une commision sur leur recette : Homme tronc tordu a roulette, homme au pied gros comme une citrouille, homme tellement casse de partout que tout son corps tient couche sur une planche a roulette de 50 sur 50 avec les pieds a cote des oreilles, etc etc etc... Pas de film ni foto... On etait trop choque pour ca.
Pushkar, c'est aussi un lieu de pelerinnage ou des centaines de Sadhus squattent les abords du lac borde de gats. Et pour la derniere nuit du festival (nuit de pleine lune) des milliers de pelerins arrivent pour un "bain de minuit". L'activite precedant ce bain final s'intensifie de jour en jour... et de nuit en nuit. Avec les prieres diffusees en boucle avec du matos digne d'une Rave, on a pas beaucoup dormi.
Malgre le monde partout, on se sent bien dans ce village tout mimi : L'ambiance dans notre guethouse (cheap and cool) est des plus relaxes, les couleurs du village resplendissent, il regne une ambiance cosmopolite melangeant sadhus, chameliers berbers, pelerins, touristes nationnaux et internationnaux... dans une bonne humeur generale... Oui oui, on se sent bien a Pushkar, tellement bien qu'on passe des heures a ne rien faire, tellement d'heures qu'on aura finalement a peu pres rien fait... mais sans aucun regret.
Mais devinez quoi?? C'est "festival times". Decidement on les collectionne. Cette fois-ci, c'est "Camel Fair", LE festival a ne pas manquer. Les Indiens arrivent de tout le pays pour assister a l'evenement. Des corteges de caravanes, chameaux et chameliers venus des 4 coins du Rajasthan debarquent... Le delire petit village tranquille, c'est loupe. Au total, ils attendent 500 000 chameaux... On en a plutot vu entre 500 et 1000 mais c'etait deja impressionnant. Pour l'occasion ils deguisent les chameaux, les vendent, les achetent, les echangent... Tout cela dans un desert a 1km de la ville.
Il y a aussi une foire dans le desert... ils rassemblent 3 ou 4 grandes roues pourries qui n'auraient pas passe l'homologation il y a un demi siecle en Occident et les font tourner a toute vitesse.
Il y a egalement une foire au monstre. Des organisations ramenent les plus amoches et deformes des 4 coins de l'Inde et les lachent au milieu de la ville moyennant une commision sur leur recette : Homme tronc tordu a roulette, homme au pied gros comme une citrouille, homme tellement casse de partout que tout son corps tient couche sur une planche a roulette de 50 sur 50 avec les pieds a cote des oreilles, etc etc etc... Pas de film ni foto... On etait trop choque pour ca.
Pushkar, c'est aussi un lieu de pelerinnage ou des centaines de Sadhus squattent les abords du lac borde de gats. Et pour la derniere nuit du festival (nuit de pleine lune) des milliers de pelerins arrivent pour un "bain de minuit". L'activite precedant ce bain final s'intensifie de jour en jour... et de nuit en nuit. Avec les prieres diffusees en boucle avec du matos digne d'une Rave, on a pas beaucoup dormi.
Malgre le monde partout, on se sent bien dans ce village tout mimi : L'ambiance dans notre guethouse (cheap and cool) est des plus relaxes, les couleurs du village resplendissent, il regne une ambiance cosmopolite melangeant sadhus, chameliers berbers, pelerins, touristes nationnaux et internationnaux... dans une bonne humeur generale... Oui oui, on se sent bien a Pushkar, tellement bien qu'on passe des heures a ne rien faire, tellement d'heures qu'on aura finalement a peu pres rien fait... mais sans aucun regret.
jeudi 22 novembre 2007
Delhi la derangeante
Alors la, on manque carrement de courage pour vous en parler. On a du y faire un stop de 2 gros jours pour faire nos visas pour la Chine mais on s'en serait bien passe. En bref, surement la capitale asiatique la plus moderne qu'on ait vu mais aussi la plus contrastee.
Contrastee, voila le mot qui convient parfaitement a Delhi : Misere revoltante et fumeurs de crack sur les trotoirs de palaces sompteux, descente d'un metro dernier cri et bond dans le temps une fois arrive dans la rue, rues propres et chiques croisant de veritables depotoires nauseabonds, riches indiennes lookees et mendiantes mutilees sur le meme metre carre... on pourrait continuer comme ca pendant longtemps.
Et toujours ce regard soit obsede soit ahuri des hommes sur Nat (toujours couverte de la tete aux pieds).
Bref, une ville qui suscite un profond malaise. On s'enfuit une fois les formalites remplies. C'est parti pour la decouverte du Rajasthan et de longues heures de train.
La gare de Delhi fut un choc supplementaire, un tel concentre de misere et une telle densite de population sur un meme quai, on est bien remue... et une fois de plus, on a echappe au pietinement collectif lors de l'arrivee du train en gare.
Sur 3 jours... 1 seule photo :
Contrastee, voila le mot qui convient parfaitement a Delhi : Misere revoltante et fumeurs de crack sur les trotoirs de palaces sompteux, descente d'un metro dernier cri et bond dans le temps une fois arrive dans la rue, rues propres et chiques croisant de veritables depotoires nauseabonds, riches indiennes lookees et mendiantes mutilees sur le meme metre carre... on pourrait continuer comme ca pendant longtemps.
Et toujours ce regard soit obsede soit ahuri des hommes sur Nat (toujours couverte de la tete aux pieds).
Bref, une ville qui suscite un profond malaise. On s'enfuit une fois les formalites remplies. C'est parti pour la decouverte du Rajasthan et de longues heures de train.
La gare de Delhi fut un choc supplementaire, un tel concentre de misere et une telle densite de population sur un meme quai, on est bien remue... et une fois de plus, on a echappe au pietinement collectif lors de l'arrivee du train en gare.
Sur 3 jours... 1 seule photo :
mardi 20 novembre 2007
Taj Mahal
Imaginez-vous un peu un homme tellement epris de sa dulcinee qu'il lui fait construire pour tombeau un des batiments les plus extravagants jamais construit par amour... Si c'est pas beau.
Effectivement le Taj Mahal nous bluffe par sa perfection :
Chaque tour, chaque sculpture dans le marbre, chaque temple qui l'entoure, chaque detail, tout, absolument tout, est parfaitement symetrique... Meme la trajectoire du soleil de part son orientation plein Nord.
Il est sureleve afin d'avoir comme unique toile de fond le bleu du ciel.
Il ne semble pas avoir pris une ride durant ces siecles.
C'est vrai, c'est tres beau... meme si on l'a deja tous vu en photo, ca valait la peine de le voir de pres, un batiment si imposant et si raffine en meme temps...un vrai chef d'oeuvre. Mais a quel prix ???
On ne parle meme pas des 750 roupies (15 euros) estroquees aux touristes (contre 20 roupies pour les indiens)... A la limite si apres avoir paye, on nous foutait la paix, on paierait avec le sourire. Mais non, apres ca, il faut supporter des milliers (sans exagerer) d'autres touristes... et pas n'importe lesquels, les pires : Les Indiens. Au programme : faire la file et se battre parmi les sauvages pour tenter de garder notre place et ne pas se faire pietiner, passer la fouille classique indienne (attention, surtout pas d'eau ni de biscuits a l'interieur et surtout pas de sacs pour les hommes), se faire prendre 100000 fois en photos une fois dedans, signer des autographes, supporter les regards ahuris et insistants ainsi que les "you are sexy" des gamins obsedes (alors que Nat est couverte de la tete aux pieds)... Meme Mick perd patience... Sinon, c'est vrai, apres avoir fait abstraction de tout ca, c'est beau le Taj Mahal...
On prefere neanmoins d'autres lieux, parfois moins beaux, mais degageant une atmoshpere. Ici, pas d'ambiance, juste un lieu tres touristique.
Effectivement le Taj Mahal nous bluffe par sa perfection :
Chaque tour, chaque sculpture dans le marbre, chaque temple qui l'entoure, chaque detail, tout, absolument tout, est parfaitement symetrique... Meme la trajectoire du soleil de part son orientation plein Nord.
Il est sureleve afin d'avoir comme unique toile de fond le bleu du ciel.
Il ne semble pas avoir pris une ride durant ces siecles.
C'est vrai, c'est tres beau... meme si on l'a deja tous vu en photo, ca valait la peine de le voir de pres, un batiment si imposant et si raffine en meme temps...un vrai chef d'oeuvre. Mais a quel prix ???
On ne parle meme pas des 750 roupies (15 euros) estroquees aux touristes (contre 20 roupies pour les indiens)... A la limite si apres avoir paye, on nous foutait la paix, on paierait avec le sourire. Mais non, apres ca, il faut supporter des milliers (sans exagerer) d'autres touristes... et pas n'importe lesquels, les pires : Les Indiens. Au programme : faire la file et se battre parmi les sauvages pour tenter de garder notre place et ne pas se faire pietiner, passer la fouille classique indienne (attention, surtout pas d'eau ni de biscuits a l'interieur et surtout pas de sacs pour les hommes), se faire prendre 100000 fois en photos une fois dedans, signer des autographes, supporter les regards ahuris et insistants ainsi que les "you are sexy" des gamins obsedes (alors que Nat est couverte de la tete aux pieds)... Meme Mick perd patience... Sinon, c'est vrai, apres avoir fait abstraction de tout ca, c'est beau le Taj Mahal...
On prefere neanmoins d'autres lieux, parfois moins beaux, mais degageant une atmoshpere. Ici, pas d'ambiance, juste un lieu tres touristique.
Allez... les grands classiques :
lundi 19 novembre 2007
Tea, Chapatis, Chillum...
...Telle est la devise des sadhus, nos indiens preferes...
Ceux-ci constituent environ 0,5 % de la population Indienne.
En theorie, les Sadhus sont des ascetes qui se sont totalement engagés, corps et âme dans leur quête spirituelle, a la recherche de la lumiere interieure.
Ils renoncent a tout lien familial ou materiel et se déplacent sur les chemins de l'Inde et du Népal, solitaires ou en groupe, souvent presque nus et couverts de poussière ou vetus d'une tunique orange. Mendiant leur nourriture, ils se nourissent des dons des devots.
Pour ce qu'on en a vu, les Sadhus sont plutot les rastaman de l'Inde et du Nepal. D'ailleurs, pour les aider a atteindre cette quete, fumer le plus de ganga possible est indispensable...
Ceux-ci constituent environ 0,5 % de la population Indienne.
En theorie, les Sadhus sont des ascetes qui se sont totalement engagés, corps et âme dans leur quête spirituelle, a la recherche de la lumiere interieure.
Ils renoncent a tout lien familial ou materiel et se déplacent sur les chemins de l'Inde et du Népal, solitaires ou en groupe, souvent presque nus et couverts de poussière ou vetus d'une tunique orange. Mendiant leur nourriture, ils se nourissent des dons des devots.
Pour ce qu'on en a vu, les Sadhus sont plutot les rastaman de l'Inde et du Nepal. D'ailleurs, pour les aider a atteindre cette quete, fumer le plus de ganga possible est indispensable...
dimanche 18 novembre 2007
Tant de sacre pour un depotoire
He oui, triste realite, le fleuve le plus mythique du monde est certainement aussi le fleuve le plus pollue du monde. Sur les 7kms de gats ou quelques 60 000 fideles prennent leur bain rituel chaque jour, se deversent en permanence 30 egouts. Le Gange est tellement pollue, que l'eau depourvue d'oxygene est contaminee. Les mesures sont alarmantes, le taux de bacteries colliformes est 3000 fois superieur a la norme. Plus triste encore, les indiens passent leur vie dedans alors qu'on y mettrait meme pas le petit doigt. Ce niveau de pollution provoque un nombre considerable de maladies transmisent par l'eau.
On y trouve aussi toute sorte de cadavres : rats, vaches faisant le bonheur des corbeaux... et meme des hommes : Les hommes seuls qui n'ont plus de famille ou pas l'argent pour se faire bruler, sont jetes dans le Gange lestes de pierres pour les faire couler; mais parfois ils remontent a la surface. Pour les Indiens ca fait partie du quotidien... fallait voir notre tete lorsque le boat-man en a pris un dans sa rame et nous a lache "Dead body" en se marrant.
On y trouve aussi toute sorte de cadavres : rats, vaches faisant le bonheur des corbeaux... et meme des hommes : Les hommes seuls qui n'ont plus de famille ou pas l'argent pour se faire bruler, sont jetes dans le Gange lestes de pierres pour les faire couler; mais parfois ils remontent a la surface. Pour les Indiens ca fait partie du quotidien... fallait voir notre tete lorsque le boat-man en a pris un dans sa rame et nous a lache "Dead body" en se marrant.
Varanasi (Benares), l'une des villes les plus saintes d'Inde
Varanasi est au coeur de l'univers Hindou. Elle borde le Gange, qui bien plus qu'un fleuve est la deesse Ganga descendue du ciel pour sauver l'humanite.
La ville voit se cotoyer sur ses gats les rites les plus intimes de la vie et de la mort.
Le "comble du bonheur" pour un hindou est d'avoir sa crémation à Varanasi. Plusieurs gats y sont dedies... les buchers de cremation brulent en permanence.
A l'aube, nous partons en barque a la decouverte du Gange. C'est absolument grandiose : Le soleil se leve doucement, illuminant ainsi les gats changeant progressivement de teinte et nous devoilant petit a petit l'activite au bord du Gange : ablutions matinales, priere, toilette quotidienne, lessive, cremations... Le fleuve est autant un lieu de vie que de devotion. On resent d'ailleurs comme une gene, d'assister ainsi a leur intimite mais ca ne semble en rien les troubler ni les deranger.
On continue l'apres midi a longer les gats mais a pieds cette fois-ci... On a de la chance, c'est 'festival time", on se retrouve au milieu de milliers de fideles et pelerins se baignant dans l'eau sacree au rythme des rituels et offrandes. Etonnament on ne se sent pas opresse. C'est dailleurs etrange, une telle serennite dans une telle foule. On reste longtemps la a s'impregner et a profiter de cette atmosphere absolument magique ! Notre ressenti est difficile a exprimer, c'est quelque chose qu'il faut vivre.
A tout cela vient s'ajouter la beaute des 1001 couleurs de saris chatoyants des femmes, un vrai regal pour les yeux.On ne se lasse pas de cette athmosphere envoutante et exceptionnelle.
Mais Varanasi c'est aussi par moment (comme partout en Inde d'ailleurs), les solicitations intempestives et incessantes, des dialogues de sourds qui se repetent encore et encore et encore... telle une boucle sans fin (un peu l'idee qu'on se faisait de l'enfer), des odeurs insupportables, des gamins qui chient devant nous. En bref, des ambiances glauques et malsaines dignes d'une BD d'Adamov.
La ville voit se cotoyer sur ses gats les rites les plus intimes de la vie et de la mort.
Le "comble du bonheur" pour un hindou est d'avoir sa crémation à Varanasi. Plusieurs gats y sont dedies... les buchers de cremation brulent en permanence.
A l'aube, nous partons en barque a la decouverte du Gange. C'est absolument grandiose : Le soleil se leve doucement, illuminant ainsi les gats changeant progressivement de teinte et nous devoilant petit a petit l'activite au bord du Gange : ablutions matinales, priere, toilette quotidienne, lessive, cremations... Le fleuve est autant un lieu de vie que de devotion. On resent d'ailleurs comme une gene, d'assister ainsi a leur intimite mais ca ne semble en rien les troubler ni les deranger.
On continue l'apres midi a longer les gats mais a pieds cette fois-ci... On a de la chance, c'est 'festival time", on se retrouve au milieu de milliers de fideles et pelerins se baignant dans l'eau sacree au rythme des rituels et offrandes. Etonnament on ne se sent pas opresse. C'est dailleurs etrange, une telle serennite dans une telle foule. On reste longtemps la a s'impregner et a profiter de cette atmosphere absolument magique ! Notre ressenti est difficile a exprimer, c'est quelque chose qu'il faut vivre.
A tout cela vient s'ajouter la beaute des 1001 couleurs de saris chatoyants des femmes, un vrai regal pour les yeux.On ne se lasse pas de cette athmosphere envoutante et exceptionnelle.
Mais Varanasi c'est aussi par moment (comme partout en Inde d'ailleurs), les solicitations intempestives et incessantes, des dialogues de sourds qui se repetent encore et encore et encore... telle une boucle sans fin (un peu l'idee qu'on se faisait de l'enfer), des odeurs insupportables, des gamins qui chient devant nous. En bref, des ambiances glauques et malsaines dignes d'une BD d'Adamov.
vendredi 16 novembre 2007
India is like LSD...
"...You can have a good trip. You can have a bad trip. But at least you will have a trip." On ne sait pas encore s'il sera bon ou pas... mais le depaysement ressenti a l'arrivee n'est pas pour nous deplaire. c'est la chaos total, ca nous fait l'effet d'une grosse claque... On avait pas ressenti un tel choc depuis la Birmanie.
Ici tout est pousse a son paroxysme : Pollution (y compris sonore), trafic, poussiere, circulation, claxons, tumulte, surpopulation, misere... Un bon concentre de tout ce que l'on avait deja pu voir en Asie.
Ici tout est pousse a son paroxysme : Pollution (y compris sonore), trafic, poussiere, circulation, claxons, tumulte, surpopulation, misere... Un bon concentre de tout ce que l'on avait deja pu voir en Asie.
jeudi 15 novembre 2007
Bye bye Nepal
On quitte le Nepal le coeur lourd... c'est un pays ou l'on se sent definitivement bien.
Toujours pas de nouvelles de nos visas pour la Chine, pas grave, on prend la route pour l'Inde, on s'attend plus au pire qu'au meilleur apres tous les echos qu'on en a eu mais la curiosite nous demange, c'est une nouvelle aventure qui commence...
Pour ceux qui en veulent plus encore, la totalite des photos ici
La suite (Inde) d'ici quelques jours selon notre motivation ;o)
Toujours pas de nouvelles de nos visas pour la Chine, pas grave, on prend la route pour l'Inde, on s'attend plus au pire qu'au meilleur apres tous les echos qu'on en a eu mais la curiosite nous demange, c'est une nouvelle aventure qui commence...
Pour ceux qui en veulent plus encore, la totalite des photos ici
La suite (Inde) d'ici quelques jours selon notre motivation ;o)
mercredi 14 novembre 2007
Chitwan et Sauraha
Changement de decor, apres la montagne et la ville, rendez-vous dans la savane africaine.
On arrive dans le petit village de Sauraha, un veritable havre de paix. Il fait chaud, calme, les nepalais sont tres relaxes... on est tout de suite conquis.
Au programme, petit bungalow de chaume et de pisee, balade en velo (qui tourne au cauchemard des fesses vu l'etat des routes) et pour nos 7 ans, on s'offre une journee Safari : Chasse au crocodile en pirogue, Jungle Walk sur les traces des tigres et rhinos (ca fout les boules... heureusement on a croise que les traces) et capture (fotographique) de rihno a dos d'elephant.
Soiree coktail au bord du fleuve et fin de soiree berces par Radiohead (incroyable mais vrai) au bord d'un feu. Premiere fois en 7 ans que notre anniversaire ne part pas en couilles : Pas de disputes, pas de resto ferme, pas malades... aurait-on conjure le sort ?
On arrive dans le petit village de Sauraha, un veritable havre de paix. Il fait chaud, calme, les nepalais sont tres relaxes... on est tout de suite conquis.
Au programme, petit bungalow de chaume et de pisee, balade en velo (qui tourne au cauchemard des fesses vu l'etat des routes) et pour nos 7 ans, on s'offre une journee Safari : Chasse au crocodile en pirogue, Jungle Walk sur les traces des tigres et rhinos (ca fout les boules... heureusement on a croise que les traces) et capture (fotographique) de rihno a dos d'elephant.
Soiree coktail au bord du fleuve et fin de soiree berces par Radiohead (incroyable mais vrai) au bord d'un feu. Premiere fois en 7 ans que notre anniversaire ne part pas en couilles : Pas de disputes, pas de resto ferme, pas malades... aurait-on conjure le sort ?
dimanche 11 novembre 2007
Happy Diwali
Kathmandou n'a pas change, toujours aussi busy, polluee et chaotique, mais on est toujours autant sous le charme, elle degage une ambiance particuliere qui nous envoute...
Les nepalais trouvent toujours un pretexte pour faire la fete...
Il y a 3 semaines c'etait "festival time pour 5 jours", aujourd'hui c'est a nouveau "festival time" pour plusieurs jours. Cette fois c'est Diwali, le nouvel an Newar. La ville est animee comme jamais : petards, musique, corteges de motos et pickups... on se croirait dans une Rave. Effrayee a chaque petard, par la force Nat s'habitue... les traumatismes de Bali s'attenuent doucement mais surement.
Avec le son s'il vous plait !!!
Une petite visite a Swayambounat; ainsi qu'a Bodhnat toujours berce par la meme ambiance magique des prieres tibetaines au crepuscule... toujours la meme musique aussi.
Les nepalais trouvent toujours un pretexte pour faire la fete...
Il y a 3 semaines c'etait "festival time pour 5 jours", aujourd'hui c'est a nouveau "festival time" pour plusieurs jours. Cette fois c'est Diwali, le nouvel an Newar. La ville est animee comme jamais : petards, musique, corteges de motos et pickups... on se croirait dans une Rave. Effrayee a chaque petard, par la force Nat s'habitue... les traumatismes de Bali s'attenuent doucement mais surement.
Avec le son s'il vous plait !!!
Une petite visite a Swayambounat; ainsi qu'a Bodhnat toujours berce par la meme ambiance magique des prieres tibetaines au crepuscule... toujours la meme musique aussi.
samedi 10 novembre 2007
Pokhara - Kathmandou
Rien a signaler, si ce n'est une petite escale rafting des plus sympatiques. Sensations au rendez-vous, un bon sport de petole... encore faut-il avoir les rapides.
Une petite video pas tres bien filmee mais qui illustre bien l'ambiance depuis le bus au Nepal.
Beaucoup mieux avec le son !!!
Une petite video pas tres bien filmee mais qui illustre bien l'ambiance depuis le bus au Nepal.
Beaucoup mieux avec le son !!!
mercredi 7 novembre 2007
Retour a la civilisation
Nat s'acharne mais en sandales dans les montagnes, finit par se tordre la cheville... En plus le temps devient degueu, on n'est qu'a 3000m et on se les gele dans les nuages. C'est decide, on redescend... en 2 jours on peut rejoindre Pokhara.
Au total, 18 jours de treck, le tour de l'Annapurna est boucle mais le passage sur le treck du camp de base fut bref. 10000m de denivele (positif et negatif), 150 photos.
On a du ecourter de 6 jours, on ne se laisse pas abattre, apres tout on a vu le plus beau. On pense deja a notre prochain treck... et a des nouvelles shoes pour Nat.
Neanmoins, 2 deceptions pour nous sur le trek de l'Annapurna :
- Maintenant des voitures circulent entre Muktinat et Lette (2 bons jours de marche) et ils construisent une route de l'autre cote (les 6 premiers jours de marche). Pour ceux qui envisageaient de faire ce trek, c'est le moment ou jamais...
- Ces putains d'encules de Maoistes de merde qui se sont soit disant ranges continuent de racketter les touristes et les nepalais, on les a rencontre 3 fois en 18 jours. Pas moyen de nier, ils etaient plutot agressifs. Le prix a payer : 3 jours de budget trecking... Ouchh !!!
Au retour sur Pokhara, 2 jours de glande bien merites autour du lac.
Apres 3 semaines de dal bath (plat national vegetarien du Nepal : riz, lentilles ,patates, curry), d'eau purifiee qui goute la javel et sans alcool, la recompense est indescriptible : Un steak et une biere bien froide... une veritable explosion gustative. On ne vous parle meme pas de la douche chaude avec pression. On apprecie praticulierement de retrouver ces petits luxes qui semblent banals au quotidien mais qui nous manquent tant lorqu'on en est prives. Finalement, c'est pas si mal la civilisation...
Au total, 18 jours de treck, le tour de l'Annapurna est boucle mais le passage sur le treck du camp de base fut bref. 10000m de denivele (positif et negatif), 150 photos.
On a du ecourter de 6 jours, on ne se laisse pas abattre, apres tout on a vu le plus beau. On pense deja a notre prochain treck... et a des nouvelles shoes pour Nat.
Neanmoins, 2 deceptions pour nous sur le trek de l'Annapurna :
- Maintenant des voitures circulent entre Muktinat et Lette (2 bons jours de marche) et ils construisent une route de l'autre cote (les 6 premiers jours de marche). Pour ceux qui envisageaient de faire ce trek, c'est le moment ou jamais...
- Ces putains d'encules de Maoistes de merde qui se sont soit disant ranges continuent de racketter les touristes et les nepalais, on les a rencontre 3 fois en 18 jours. Pas moyen de nier, ils etaient plutot agressifs. Le prix a payer : 3 jours de budget trecking... Ouchh !!!
Au retour sur Pokhara, 2 jours de glande bien merites autour du lac.
Apres 3 semaines de dal bath (plat national vegetarien du Nepal : riz, lentilles ,patates, curry), d'eau purifiee qui goute la javel et sans alcool, la recompense est indescriptible : Un steak et une biere bien froide... une veritable explosion gustative. On ne vous parle meme pas de la douche chaude avec pression. On apprecie praticulierement de retrouver ces petits luxes qui semblent banals au quotidien mais qui nous manquent tant lorqu'on en est prives. Finalement, c'est pas si mal la civilisation...
dimanche 4 novembre 2007
Il faut souffrir pour...
Malgre notre respect des paliers d'acclimatation, Nat supporte moins bien l'altitude que d'habitude... On passe des moments un peu + durs... Stan va peut etre enfin arreter de gerber.
J10 : Le passage du col fut sans doute la journee la plus difficile, la plus belle et la plus riche en emotions de notre vie. Le manque d'oxygene nous a pete la tete comme jamais... mais quelle recompense emotionnelle et visuelle...Peu de mots pour exprimer une si riche experience... quelques fotos peut etre ?
Une fois le plus dur passe, Nat se decontracte tellement qu'elle laisse resurgir une douleur au pied qu'elle avait refoulee depuis le 5eme jour. On tente le repos, les anti-inflamatoires, marcher en sandales de nepalais, a cloche pied... rien n'y fait... Stan ne gerbera plus avant longtemps.
Malgre tout, on continue quelques jours et apres 16 jours, on rejoint le 2eme treck dans un decor toujours des plus agreables.
J10 : Le passage du col fut sans doute la journee la plus difficile, la plus belle et la plus riche en emotions de notre vie. Le manque d'oxygene nous a pete la tete comme jamais... mais quelle recompense emotionnelle et visuelle...Peu de mots pour exprimer une si riche experience... quelques fotos peut etre ?
Une fois le plus dur passe, Nat se decontracte tellement qu'elle laisse resurgir une douleur au pied qu'elle avait refoulee depuis le 5eme jour. On tente le repos, les anti-inflamatoires, marcher en sandales de nepalais, a cloche pied... rien n'y fait... Stan ne gerbera plus avant longtemps.
Malgre tout, on continue quelques jours et apres 16 jours, on rejoint le 2eme treck dans un decor toujours des plus agreables.
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